Par bien des moyens, j’ai tenté en vain de chasser ce sourire d’airain Paysage du Grand Nord : aurore Gai sémaphore : mirador Qui bougeait, s’étirait, dansait Lorsque mes yeux clignotaient Parmi le verbe châtain Encore ce soir au matin -Bref- Pour dire que je t’aime bien J’ourdis-ci au sonore émoi. Rappelle-moi, oui, de surcroît Si tu veux, mémoires de moi Rappelle-moi
184- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 2 by remy5010, literature
Literature
184- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 2
Je suis bien embêté, que dis-je! Empêtré De bon heur – tôt au matin – me suis-je trompé Quant à sa porte j’offris fleurs et révérence Et ne reçus-je que d’accueil que défiance? Un oui, je l’aurais pris, sans hésitation D’un non, aurais laissé mon cœur à l’abandon Mais un silence? Quoi donc peut en être le sens? Pourtant j’ai telle et telle belle qualité (Bon d’accord, je ne lui ai pas récité mon CV) Un recule je pris, et d’imagination Et d’une perche, d’un pont, traversai le Rubicon Ô Ciel! Dans le méli-mélo de ses émotions Mélissa – hélas! - De peur de salir son nom De sa lèvre ouverte, lorsqu’elle me lisa Pas un son n’offra au fagot de mimosas!
183- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 1 by remy5010, literature
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183- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 1
J’ai espéré en vain qu’un vent viendrait Des monts du Japon via le Gabon D’une courbe ferait le tour de la terre Par fins filets delà marais et mers Un souffle chaud, discret qui nourrirait Les mots vierges et verts qui, vifs, naîtraient Du mûr murmure entrouvert de tes lèvres Vers mes oreilles mièvres d’orfèvre
182- Naissance de Camille Monchablon by remy5010, literature
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182- Naissance de Camille Monchablon
Camille, petite camille, Te voilà déjà une petite famille Une mère, un père, un château Pour la vie, tu as tout ce qu’il te faut Tu as de jolis traits, pour ton âge Une sérénité, une paix que tu dégage Tu rencontreras tes arrières grands-parents Bien peu peuvent en dire autant Un jour tu te lèveras et t’en iras Sans dieux ni maîtres, seule la trace de tes pas Que laisseras-tu derrière toi, petite Camille? Un nom dans l’écorce, un trille, une fille? Tu croiseras bien des marées, bien des marins, Tout ça n’est pas si pire que tu le crains C’est ton cœur que tu devras protéger Ce que tu y mets – et y enlève- est à toi de décider!
Quand tu es partie tu as laissée des cernes sur le plancher J'ai utilisé mes pleurs Et mes doigts rougis Pour les effacer de mon coeur ces traces sur le plancher comme celles d'un cadavre tiré Le carillon de ton nom Sonne désormais creux Sonne cloche comme un bijou échappé Dans des profondeurs insoupçonnées J'ai parcouru les derniers mètres du couloir à genoux Priant Dieu au tournant de te voir Je n'ai trouvé que poussières en suspension Et quelques mots qui me tordirent le ventre De ce qui est resté Je n'ai rien pu toucher Nourrissant l'idée, l'espoir, la joie De te voir les réhabiter De travail je me suis saoulé Espérant noyer les vers qui m'infestent Je titube, je tremble, je vocalise La douleur trop grande contenue Quand je m’égare, un son m’échappe Que seuls les anges peuvent comprendre Une petite parcelle de toi s’en va, au loin, chaque fois, et pourtant.
180- Oraison d'une comedie by remy5010, literature
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180- Oraison d'une comedie
Madame, Voyons! Est-il dur d’épeler votre prénom? Qui a-t-il de si- ô tant si- secret Que vous devez rendre votre nom discret? Serait-ce parce qu’il ne vous déplaît? Comme bas filets soulignant un bourrelet? Ce ne peut pas être si pire, allons! Penchez-vous vers moi, cessez ces façons! Qu’est-ce que ce jeu que vous menez, dame Faites-vous attention par état d’âme? Cette main que vous cachez, qu’est-ce donc? Serait-ce dans votre poing coi un jonc? Peut-être est-il laid ; ce serait fâcheux : Médule ou gudule, c’est ennuyeux Que nenni! Synthia, Scolia ou Sandra : Concédez, on serait dans de beaux draps! Je parle, je jacasse, je coasse Sans voir que vos yeux s’éteignent, fugaces Serait-ce qu’hagarde, vous ne m’oyez? Que seul le son d’un duché peut vous émoustiller? Soit! Qu’il en soit ainsi! Je perdrai tous mes amis, mon chat, mon logis Dévisagé par les passants, décrépissant À espérer d’une effigie, qu’un mot, si tant!
Bel essai, petite braise Mais tu connais déjà la réponse J’ai senti l’ardeur de ton sang Semblable au cheval, qui caracole au vent Je me nourri avec humour d’amour et de vérité Comme une idée j’existe que si je suis pensées Ma trace je souhaite laisser Et laisses, sur ma substance je veux étherer Je n’ai rien à cacher, je demeure transparent Je fais fi des cols et du fleuve Je me mu aux mous mouvements En glyphes scintillants Mon grand secret est que L’inertie m'ennuie et me meurt J’y hurle, misérable chien de corde Et m'éteint tel silence après pleur Si l’un désire me capter, Vers le ciel il n’a qu’à regarder, L’ombre qui devant les astres vient de passer Ou là-bas, lorsque l'aube se couche, Sur les rochers perchés, La mer aux pieds J’écoute la voix de Dieu qui chuchote Oui, oui, j'ai rencontré quelques plages, Hélas je n'ai confié qu'un souffle de peau Car à tenter de m’attraper, La bise se plie et m’éloigne Gare à celui qui croira me prendre! D’un filet, d’une bouteille ou
L'ourlet du céleste se déploie à l'est Et dépassant les masures, Frotte de son duvet crissant à ma fenêtre. Dehors, il fait très froid. Pourtant, Pendant que le Soleil portant le lever du monde sur ses épaules, À sa vue, je ronronne de plaisir, bien emmitouflé, bien au chaud.
Une vision que n'ai-je pu expliquer À mon esprit s'est fatalement imposée Sans explications, je n'ai pas eu d'autres options Que sur papier en noter mes impressions ~ Comme étrange il est de passer de l'aeon Des pensées désertes au froid nimbe des néons Réfléchissant sur les sarraus scientifiques Au plus délicieux des tableaux angéliques! Le concert d'un instant, sa grâce féminine Preste les airs des vieilles et des mandolines De capturer l'enchatonnement troublant De sa chevelure que ceint ses reins galbants Sentez se dégager de cet amble chevalin Désirs et pulsions païens que l'on craint Par chacun de ses pas parmi les pervenches Où prévaut le grisant parfum de l'amerlanche Mais c'est ce sourire pareil à l'aile blanche Qui transporta de l'olivier vrillé la branche Lequel d'un trille joyeux brisa la prison De mon coeur dont je me faisais une raison! J'ai bien peur que ce songe me porte malheur Et me soit le précurseur des peines et des pleurs Car en moi, il n'y a qu'une résolution
Le lieu sacré était abandonné Ce depuis bien longtemps Quand la grille en fer blanc D'une main malheureuse je poussai Aux branches novembre était Du saule couvert de givre navrant À la merci des caprices du vent Parmi les stèles en grès D'un doigt, je touchai, prostré, sur ta tombe Mes pleurs, brins d'ancolies Cris de mélancolie En chevrotant l'oraison qui incombe : Aah... Si je te manque, mon frère Lorsque l'on m'aura mis en terre Ces mots, récite-les, fier En chapelet au cimetière Pour que tu dormes moins amer
Par bien des moyens, j’ai tenté en vain de chasser ce sourire d’airain Paysage du Grand Nord : aurore Gai sémaphore : mirador Qui bougeait, s’étirait, dansait Lorsque mes yeux clignotaient Parmi le verbe châtain Encore ce soir au matin -Bref- Pour dire que je t’aime bien J’ourdis-ci au sonore émoi. Rappelle-moi, oui, de surcroît Si tu veux, mémoires de moi Rappelle-moi
184- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 2 by remy5010, literature
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184- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 2
Je suis bien embêté, que dis-je! Empêtré De bon heur – tôt au matin – me suis-je trompé Quant à sa porte j’offris fleurs et révérence Et ne reçus-je que d’accueil que défiance? Un oui, je l’aurais pris, sans hésitation D’un non, aurais laissé mon cœur à l’abandon Mais un silence? Quoi donc peut en être le sens? Pourtant j’ai telle et telle belle qualité (Bon d’accord, je ne lui ai pas récité mon CV) Un recule je pris, et d’imagination Et d’une perche, d’un pont, traversai le Rubicon Ô Ciel! Dans le méli-mélo de ses émotions Mélissa – hélas! - De peur de salir son nom De sa lèvre ouverte, lorsqu’elle me lisa Pas un son n’offra au fagot de mimosas!
183- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 1 by remy5010, literature
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183- Quand quelqu'un ne vous reponds pas prise 1
J’ai espéré en vain qu’un vent viendrait Des monts du Japon via le Gabon D’une courbe ferait le tour de la terre Par fins filets delà marais et mers Un souffle chaud, discret qui nourrirait Les mots vierges et verts qui, vifs, naîtraient Du mûr murmure entrouvert de tes lèvres Vers mes oreilles mièvres d’orfèvre
182- Naissance de Camille Monchablon by remy5010, literature
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182- Naissance de Camille Monchablon
Camille, petite camille, Te voilà déjà une petite famille Une mère, un père, un château Pour la vie, tu as tout ce qu’il te faut Tu as de jolis traits, pour ton âge Une sérénité, une paix que tu dégage Tu rencontreras tes arrières grands-parents Bien peu peuvent en dire autant Un jour tu te lèveras et t’en iras Sans dieux ni maîtres, seule la trace de tes pas Que laisseras-tu derrière toi, petite Camille? Un nom dans l’écorce, un trille, une fille? Tu croiseras bien des marées, bien des marins, Tout ça n’est pas si pire que tu le crains C’est ton cœur que tu devras protéger Ce que tu y mets – et y enlève- est à toi de décider!
Quand tu es partie tu as laissée des cernes sur le plancher J'ai utilisé mes pleurs Et mes doigts rougis Pour les effacer de mon coeur ces traces sur le plancher comme celles d'un cadavre tiré Le carillon de ton nom Sonne désormais creux Sonne cloche comme un bijou échappé Dans des profondeurs insoupçonnées J'ai parcouru les derniers mètres du couloir à genoux Priant Dieu au tournant de te voir Je n'ai trouvé que poussières en suspension Et quelques mots qui me tordirent le ventre De ce qui est resté Je n'ai rien pu toucher Nourrissant l'idée, l'espoir, la joie De te voir les réhabiter De travail je me suis saoulé Espérant noyer les vers qui m'infestent Je titube, je tremble, je vocalise La douleur trop grande contenue Quand je m’égare, un son m’échappe Que seuls les anges peuvent comprendre Une petite parcelle de toi s’en va, au loin, chaque fois, et pourtant.
180- Oraison d'une comedie by remy5010, literature
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180- Oraison d'une comedie
Madame, Voyons! Est-il dur d’épeler votre prénom? Qui a-t-il de si- ô tant si- secret Que vous devez rendre votre nom discret? Serait-ce parce qu’il ne vous déplaît? Comme bas filets soulignant un bourrelet? Ce ne peut pas être si pire, allons! Penchez-vous vers moi, cessez ces façons! Qu’est-ce que ce jeu que vous menez, dame Faites-vous attention par état d’âme? Cette main que vous cachez, qu’est-ce donc? Serait-ce dans votre poing coi un jonc? Peut-être est-il laid ; ce serait fâcheux : Médule ou gudule, c’est ennuyeux Que nenni! Synthia, Scolia ou Sandra : Concédez, on serait dans de beaux draps! Je parle, je jacasse, je coasse Sans voir que vos yeux s’éteignent, fugaces Serait-ce qu’hagarde, vous ne m’oyez? Que seul le son d’un duché peut vous émoustiller? Soit! Qu’il en soit ainsi! Je perdrai tous mes amis, mon chat, mon logis Dévisagé par les passants, décrépissant À espérer d’une effigie, qu’un mot, si tant!
Bel essai, petite braise Mais tu connais déjà la réponse J’ai senti l’ardeur de ton sang Semblable au cheval, qui caracole au vent Je me nourri avec humour d’amour et de vérité Comme une idée j’existe que si je suis pensées Ma trace je souhaite laisser Et laisses, sur ma substance je veux étherer Je n’ai rien à cacher, je demeure transparent Je fais fi des cols et du fleuve Je me mu aux mous mouvements En glyphes scintillants Mon grand secret est que L’inertie m'ennuie et me meurt J’y hurle, misérable chien de corde Et m'éteint tel silence après pleur Si l’un désire me capter, Vers le ciel il n’a qu’à regarder, L’ombre qui devant les astres vient de passer Ou là-bas, lorsque l'aube se couche, Sur les rochers perchés, La mer aux pieds J’écoute la voix de Dieu qui chuchote Oui, oui, j'ai rencontré quelques plages, Hélas je n'ai confié qu'un souffle de peau Car à tenter de m’attraper, La bise se plie et m’éloigne Gare à celui qui croira me prendre! D’un filet, d’une bouteille ou
L'ourlet du céleste se déploie à l'est Et dépassant les masures, Frotte de son duvet crissant à ma fenêtre. Dehors, il fait très froid. Pourtant, Pendant que le Soleil portant le lever du monde sur ses épaules, À sa vue, je ronronne de plaisir, bien emmitouflé, bien au chaud.
Une vision que n'ai-je pu expliquer À mon esprit s'est fatalement imposée Sans explications, je n'ai pas eu d'autres options Que sur papier en noter mes impressions ~ Comme étrange il est de passer de l'aeon Des pensées désertes au froid nimbe des néons Réfléchissant sur les sarraus scientifiques Au plus délicieux des tableaux angéliques! Le concert d'un instant, sa grâce féminine Preste les airs des vieilles et des mandolines De capturer l'enchatonnement troublant De sa chevelure que ceint ses reins galbants Sentez se dégager de cet amble chevalin Désirs et pulsions païens que l'on craint Par chacun de ses pas parmi les pervenches Où prévaut le grisant parfum de l'amerlanche Mais c'est ce sourire pareil à l'aile blanche Qui transporta de l'olivier vrillé la branche Lequel d'un trille joyeux brisa la prison De mon coeur dont je me faisais une raison! J'ai bien peur que ce songe me porte malheur Et me soit le précurseur des peines et des pleurs Car en moi, il n'y a qu'une résolution
Le lieu sacré était abandonné Ce depuis bien longtemps Quand la grille en fer blanc D'une main malheureuse je poussai Aux branches novembre était Du saule couvert de givre navrant À la merci des caprices du vent Parmi les stèles en grès D'un doigt, je touchai, prostré, sur ta tombe Mes pleurs, brins d'ancolies Cris de mélancolie En chevrotant l'oraison qui incombe : Aah... Si je te manque, mon frère Lorsque l'on m'aura mis en terre Ces mots, récite-les, fier En chapelet au cimetière Pour que tu dormes moins amer
Bonjour, c'est gentil de passer.
Lire le serait encore plus.
Ici, c'est pas comme un lieu publique : Laisser une note indélébile est apprécié.
Comme vous le remarquez, je ne suis pas du genre très art visuel.
J'ai jamais aimé être pris en photo.
En plus, les photos ça terni les sentiments.
La première parti des textes est un odyssée amoureux, donc avant pendant le choc et après.
Peut être donc amusant de voir les émotions défilées.
La seconde... c'est un peu de joie et surtout du vide.
Ironique.
Je place ce que j'écris sur ce site pour être lu, mais tout est en anglais et les anglais, ne lisent pas le français.
Je suis venu pour avoir l'impression de ne plus d'être seul.
Je réalise que même en essayant de ne plus être seul, je le suis.
Je ne t'oublie pas Akira, mais j'imagine que tu comprends ce que je veux dire.
Triste.
Bonjour troupe. En théorie, je ne m'étais pas partie un compte pour faire quelque chose, mais pour pouvoir être le chanteur d'une chanson délaissée (Non je ne suis pas fou... enfin je crois, enfin dépendamment le test que vous me faites passer, bref c'était un ''inside'' pour la possible seule lectrice que cette chose n'aura jamais).
Je ne sais pas si vous avez accès a mes informations, mais non, je n'habite ni en Afghanistan, je ne suis pas une femme et je nai pas 111 ans. Question d'éviter qu'un malintentionné ou un employeur s'amuse par ici, je brouille les pistes.
Ce que je vais écr